Depuis le premier vol motorisé des frères Wright en 1903 jusqu’à aujourd’hui, les avions sont devenus plus rapides et plus efficaces que jamais. De nos jours, les compagnies aériennes commerciales voyagent à des vitesses pouvant atteindre 600 miles par heure, ce qui permet aux voyageurs de traverser des continents en quelques heures. Cependant, certains affirment que nous devons aller encore plus vite, en repoussant les limites du voyage dans l’atmosphère à de nouveaux sommets.

La recherche d’avions plus rapides n’est pas nouvelle. Dans les années 1960, le Concorde supersonique, capable de voler à deux fois la vitesse de l’audio, a été mis au point. Le Concorde pouvait aller de Ny à Londres, au Royaume-Uni, en un peu plus de trois heures, contre plusieurs heures pour un vol commercial classique. Néanmoins, le Concorde a été retiré du service en 2003, en raison, dans une certaine mesure, de problèmes liés à sa sécurité et à son impact sur l’environnement.

Malgré ces problèmes, certains continuent de réclamer des avions plus rapides. Il y a plusieurs raisons à cela. L’une d’entre elles est le désir de partir plus vite en vacances. Le monde étant de plus en plus interconnecté, la possibilité de voyager rapidement devient de plus en plus importante. En outre, des avions plus rapides pourraient être utilisés à des fins militaires, comme la reconnaissance ou la réponse aux crises.

Une autre raison d’utiliser des avions plus rapides sera le défi des voyages dans l’espace. Alors que nous nous tournons vers une exploration plus profonde de l’espace, nous devrons développer de nouvelles technologies capables de voyager plus vite et plus loin. La recherche d’avions plus rapides peut conduire à des percées dans ce domaine également.

Cependant, la création d’avions plus rapides se heurte à plusieurs difficultés. L’une d’entre elles est la sécurité. Plus les avions sont rapides, la vitesse des avions de chasse plus les risques d’accidents augmentent. Il est essentiel de construire de nouvelles technologies de sécurité de base qui suivront le rythme des progrès scientifiques.

Un autre défi sera l’environnement. Les avions génèrent déjà d’importantes quantités d’émissions de gaz à effet de serre. Des avions plus rapides pourraient exacerber ce défi, en contribuant au réchauffement de la planète et à la pollution des flux atmosphériques. Il sera nécessaire de créer des avions non seulement plus rapides mais aussi plus durables.

En conclusion, le besoin d’avions plus rapides est motivé par la volonté d’accroître la vitesse et l’efficacité des voyages, ainsi que par des applications potentielles dans le domaine des voyages spatiaux et des procédures militaires. Toutefois, le développement d’avions plus rapides devra être bien équilibré par rapport aux préoccupations de base en matière de sécurité et à l’influence environnementale. Il est possible qu’avec davantage de recherche et d’innovation, nous assistions à l’émergence d’une nouvelle génération d’avions encore plus rapides qui révolutionneront les voyages aériens et au-delà.

En 2013, Lockheed Martin a déclaré le développement du successeur de l’avion espion SR-71 Blackbird. Le SR-72 Child Of Blackbird est sans aucun doute le successeur de l’avion espion SR-71 Blackbird, qui était l’avion le plus rapide à exister réellement. Le SR-71 était capable d’atteindre des vitesses trois fois supérieures à celles de l’avion de référence, pilote de chasse et le SR-72 est censé avoir des caractéristiques encore plus impressionnantes. Construit par Lockheed Martin dans les années 1960, le SR-71 pouvait atteindre des vitesses supérieures à Mach 3 (plus de 3 000 km/heure). C’est plus de 3 fois plus rapide que la vitesse de l’air. Les avions de reconnaissance ont quitté le service en 1998. Doté d’un seul moteur à plein régime, le SR-72 a été conçu pour voyager pendant plusieurs instants à une vitesse de Mach 6, soit beaucoup plus de 4 000 6 100 mph. En voyageant à cette vitesse ahurissante, l’avion pourrait en théorie partir d’une base située sur le territoire continental des États-Unis et atteindre des cibles situées de l’autre côté de l’océan Pacifique ou de l’océan Atlantique en 90 minutes environ. Selon le site airforce-technologies.com, cet « avion SR-72 aura la capacité d’exécuter des procédures d’intellect, de sécurité et de reconnaissance (ISR) et de frappe à plus grande vitesse ». Le premier vol en ligne du démonstrateur SR-72 est prévu en 2023, l’avion complet devant entrer en service en 2030. » Le SR-72 présentera une taille et un rayon d’action identiques à ceux du SR-71 et pourra probablement effectuer exactement les mêmes quêtes. « Le nouvel avion devrait pouvoir atteindre n’importe quel endroit d’un continent en moins d’une heure s’il est équipé de missiles hypersoniques comme le High-Velocity Strike Tool (HSSW) de Lockheed Martin », indique le site web. « La vitesse supérieure de l’avion assure la pénétration dans l’espace aérien protégé. … Le SR-72 sera équipé en option pour combattre dans des opérations de combat. Le développement de l’avion est soutenu par la feuille de route hypersonique à long terme de l’USAF », ajoute-t-il. Le Skunk Works de l’entreprise aérospatiale collabore avec Aerojet Rocketdyne autour du système de propulsion qui permettra au SR-72 d’atteindre une vitesse de Mach 6, soit deux fois plus vite que la version précédente. « Le problème de la propulsion hypersonique est sans aucun doute l’espace entre la capacité de vitesse la plus élevée d’un turboréacteur et la vitesse la moins chère d’un statoréacteur. La plupart des statoréacteurs ne peuvent pas atteindre l’allumage en dessous de Mach 4. Les moteurs à turbine peuvent généralement accélérer jusqu’à Mach 2,2, ce qui est inférieur à la vitesse à laquelle un statoréacteur pourrait prendre le relais et poursuivre l’accélération ». « Par conséquent, la NASA et Lockheed devraient construire un moteur à turbine qui accélère jusqu’à Mach 4 ou un statoréacteur qui fonctionne à des vitesses comprises dans l’enveloppe d’un moteur à turbine. … L’objectif est d’être capable d’aller jusqu’à Mach 7 puis de passer à la turbine pour la propriété sur la piste et la récupérer. Le problème est de savoir comment faire voler le véhicule suffisamment vite pour allumer le DMRJ et faire en sorte que le DMRJ prenne le relais », indique le rapport. Selon l’auteur de la protection, Sébastien Roblin, « aucun avion piloté en service opérationnel n’a égalé les remarquables vols de croisière à longue distance à Mach 3 du Blackbird. Jusqu’à récemment, les SR-71 se contentaient de déjouer les missiles qui leur étaient tirés dessus lors de missions de reconnaissance photographique en Corée du Nord et au Moyen-Orient ». Il poursuit : « Aujourd’hui, les derniers missiles surface-atmosphère rendent la vitesse de Mach 3 insuffisante pour assurer la survie, mais un avion hypersonique peut à nouveau dépasser les risques qui lui sont opposés. » Quant à l’objectif de Lockheed pour la promotion de l’idée de l’avion hypersonique, « il semble clairement destiné à obtenir une aide pour un financement supplémentaire. Cela pourrait s’expliquer par le fait que Lockheed poursuit le projet avec la Defense Advanced Research Applications Company (DARPA), qui se concentre sur le développement innovant de technologies à avantages réduits, souvent bien en avance sur les capacités en service fonctionnel, plutôt que de répondre à un besoin de l’armée de l’air. » Peu de choses ont été déclarées concernant le SR-72, cependant, si le calendrier de Lockheed se maintient, il pourrait s’élever au-dessus de nos têtes dès les années 2030… mais pour l’instant, Lockheed reste très discret sur les performances globales attendues de l’avion, et si le SR-71 est une indication, leur secret devrait se poursuivre pendant de nombreuses années.